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Notre Histoire

Notre histoire

La Women’s International Motorcycle Association (WIMA) est une association internationale de femmes qui roulent à moto. Elle a été initiée en 1950 aux États-Unis par quelques pionnières en quête de reconnaissance en tant que motardes aguerries. L’association s’est ensuite étendue en Europe grâce à Ellen Pfeiffer, puis à travers le monde. Elle est aujourd’hui représentée dans plus de 25 pays différents comme la Finlande, la Roumanie, l'Inde, le Japon ou encore l'Australie.


Cette organisation singulière a pour but de permettre aux femmes qui roulent à moto de se réunir, quels que soient leur âge, leur niveau d’expérience, ou leur intérêt pour la moto. En effet, de plus en plus de femmes enfourchent le deux-roues motorisé par simple plaisir, mais aussi par nécessité, les moyens de locomotion étant limités dans certains pays. Par exemple, au Bangladesh, les filles de la WIMA sont quasiment toutes en scooters, une utilisation plutôt citadine et quotidienne de la moto pour se rendre au travail.

En France, l’association a vu le jour dans les années 70 grâce à l’initiative d’une alsacienne, Agnès Acker. Des rassemblements sont régulièrement organisés dans différents endroits de France et peuvent prendre diverses formes comme une simple journée de roulage au bord de la mer, une après-midi mécanique ou secourisme, un café-brioche pour la journée internationale des Droits des Femmes, ou encore un week-end découverte de trois jours avec nos homologues Suisses et Allemandes. Deux rallyes internationaux ont déjà eu lieu dans les Vosges en 1970 et 1990 et un troisième est en prévision.

Aujourd’hui, de nouvelles divisions de la WIMA sont susceptibles d’être créées comme au Pakistan, où Zenith Irfan n’hésite pas à voyager à travers le pays avec sa 150 cm3, montrant ainsi à ses concitoyennes qu’il est possible d’être femme et motarde. Mais aussi en Tanzanie, où une membre de la WIMA Grande-Bretagne a monté une ONG proposant des cours de conduite et de mécanique moto à des sages-femmes devant se rendre dans des villages parfois lointains sur des routes très chaotiques avec des motoambulances : un projet auquel la WIMA France contribue largement.

 

Quelques françaises emblématiques, comme Chantal Hertrich (présidente pendant 22 ans) et Sophie Vignon (présidente pendant une petite dizaine d’années), ont voyagé à travers l’Europe et l’Australie pour se rendre à différents rassemblements WIMA organisés chaque année par une division différente. En 2018, trois françaises, Dominique, Evelyne et Fabienne, nous ont fait l’honneur de se rendre jusqu’en Finlande au mois de juillet : une aventure pleine de rebondissements, surtout lors des trajets de ralliement.

La WIMA France organise régulièrement des rassemblements nationaux et régionaux. C’est l’occasion de se rassembler entre filles de manière unique autour d’un intérêt commun : la moto. La WIMA France veut faire de cet événement un marqueur pour les femmes qui roulent à moto. Toute fille intéressée y est la bienvenue. 

Pourquoi adhérer

Pourquoi adhérer à la WIMA ?

À la WIMA, on est libre d’être motarde ou pas ! Car en effet, tout le monde n’a pas la possibilité ou le désir de s’offrir un deux-roues motorisé. La WIMA est une association internationale créée en 1950 par quelques pionnières en quête de reconnaissance en tant que pilotes dans un milieu dominé par les hommes. Elle compte aujourd’hui une trentaine de division à travers le monde mais elle est encore sous-représentée sur les continents Africain et Sud-Américain. Ce qui nous lie entre membres, c’est d’abord cette passion commune qu’est la moto, mais c’est aussi cette cause de développer le motocyclisme féminin dans, idéalement, tous les pays du monde.

 

On peut donc rejoindre la WIMA pour :

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  • Se retrouver entre femmes pilotes, passagères ou tout simplement intéressées par la moto, quels que soient l’âge, le niveau d’expérience, ou l’intérêt pour la moto et faire des rencontres avec des filles de tous horizons professionnel ou culturel.

  • Participer à des rassemblements :

    • dans sa région : simple journée de roulage, formation mécanique ou secourisme, café-brioche, week-end découverte, etc.

    • dans son pays : un rallye national est organisé chaque année dans une région différente

    • dans d’autres pays : un ou deux rallyes internationaux sont organisés chaque année par des divisions de la WIMA (Hongrie 2016, Estonie 2017, Finlande 2018, Curaçao et Grande-Bretagne 2019, Allemagne 2020, etc.), des évènements importants pour les membres WIMA de longue date afin de retrouver des amitiés fortes et sincères, l’occasion pour les nouvelles membres de s’initier au voyage et de rencontrer des routardes aguerries ou de s’inspirer pour créer une nouvelle division.

  • Bénéficier de formations de familiarisation avec la moto et son environnement (pilotage, mécanique, navigation ou encore secourisme).

  • Soutenir des actions philanthropiques liées au motocyclisme féminin ; depuis 2017, la WIMA soutient 5 rideuses à Mwanza en Tanzanie dans la création de leur entreprise de motos-taxis sécurisés, MJ Piki, en leur offrant des fonds pour l’achat de motos fiables et d’équipement ainsi que la création d’un atelier de mécanique.

  • Organiser des activités en lien avec le motocyclisme féminin au sein de ou en partenariat avec la WIMA.

  • Simplement soutenir cette sororité singulière, être informée des activités diverses et participer au développement du motocyclisme féminin à travers le monde.

 

Certaines les choisiront toutes, d’autres n’en choisiront qu’une seule : peu importe, le but est de coopérer à l’extension du motocyclisme auprès des femmes du monde entier.

 

Adhésion 2022 : 10 euros.

Pionnières de la WIMA

Les pionnières

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Ellen Pfeiffer, l'une des fondatrices de la WIMA Europe en 1958, fut à la tête de la division allemande pendant 25 ans. En dehors de la WIMA, elle était très active dans les courses de motos.

 

Au sein de la WIMA, le prix Ellen Pfeiffer a été créé afin de rendre hommage aux membres WIMA pour leurs contributions exceptionnelles à l'association et aux femmes motocyclistes en général.
Chaque année, afin de promouvoir les femmes dans la moto, les divisions nationales de la WIMA sont invitées à désigner une personne pour ce prix.

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Lors du rallye international de la WIMA 2019 en Grande-Bretagne, Chantal Hertrich a reçu le prix Ellen Pfeiffer, la plus belle distinction de la WIMA pour remercier ses membres actifs. 
Découvrez ci-dessous le texte soumis au conseil des présidentes ainsi que quelques photos de Chantal cette année, lors de la reprise en 2017 et à d'anciens rallyes.
La vidéo en commentaire montre l'émotion de Chantal juste après avoir reçu le prix, mais pas l'ovation qui lui a été donnée : après avoir coupé la vidéo, toute la salle a applaudi pendant plusieurs minutes, tout le monde s'est levé, Chantal a eu droit à un bis, c'était magique !

Suggestion pour le Prix Ellen Pfeiffer : WIMA France a nommé Chantal Hertrich

Sans Chantal, la WIMA France n'en serait probablement pas là où elle en est aujourd'hui !

Chantal s'est rendue à son premier rallye WIMA en 1974, en voiture, car elle venait juste de rater son permis de conduire moto. Les années suivantes, sur des motos jamais trop petites pour s'adapter à sa toute petite taille, elle traversa la France, l'Europe et le monde jusqu'en Australie, pour rejoindre tous les rallyes WIMA où elle pouvait se rendre. Elle a rencontré de nombreux pionnières tels que Agnès Acker (fondatrice de WIMA France), Margit Blum, Margrit Podesser, Floh Petit, Sheonagh Ravensdale et Ellen Pfeiffer elle-même.

Au début des années 1980, elle a été déclarée capitaine de WIMA France par les capitaines des autres divisions de WIMA, car elle était la participante française la plus régulière aux rassemblements de la WIMA. Et Chantal est restée capitaine de la WIMA France pendant 22 ans. Au cours de cette période, elle a organisé de nombreux Drei Länder Treffen (rassemblements entre les trois pays voisins que sont l’Allemagne, la Suisse et la France), ainsi que le rallye international de 1990 en Alsace (voir les photos ci-dessous) et a été très active pour promouvoir l’association partout où elle allait.

Ayant une entreprise à gérer et une adolescente à élever, la direction de WIMA France a ensuite été confiée à Sophie Vignon vers 2005. Bien que Chantal participait toujours autant que possible aux rassemblements régionaux de la WIMA.

En 2017, quand Aline, Marie et Anne ont repris la WIMA France, Chantal, fraîchement sortie de son institut de beauté, n'a pas hésité une seconde pour traverser les montagnes des Vosges et venir aider le nouveau conseil d'administration à se mettre en route. Au cours de deux longues après-midi, de nombreux appels téléphoniques et d'albums de photos, Chantal a raconté de nombreuses histoires des débuts de la WIMA, expliquant en détail l'esprit convivial et familial de cette sororité singulière. Oh! Et elle a remis une bonne somme d’argent des années 1990 aussi, qui, ajoutée à ce que Sophie a transféré, a permis à la WIMA France d’être bien réactivée.

Par cette nomination, nous, membres de WIMA France, pensons que «notre mère» a mérité le prix Ellen Pfeiffer.

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